Quand un joueur de tennis, utilise sa main gauche alors qu’il est droitier
Le grand joueur de tennis Nadal a un retour redoutable qui désarçonne souvent ses adversaires. Pourquoi ? Il est gaucher alors que la plupart de ses adversaires sont droitiers. Mais voilà, dans la vie, Nadal n’est pas gaucher, mais droitier !
Etrange, n’est-ce pas ?
Une stratégie efficace pour vaincre ou faire face
Pour rendre ses retours plus redoutables et imprévisibles pour des cerveaux de droitiers (la majorité des joueurs sur le circuit), il s’est entraîné avec acharnement à utiliser avec puissance et précision son bras gauche. Au tennis, sa main gauche est devenue sa préférée, alors que dans le reste de sa vie, pour écrire par exemple, il utilise sa main droite qui est donc naturellement sa main préférée.
Ma fille alors qu’elle était adolescente s’est brisé le poignet gauche (sa main préférée). Sans se décourager, elle s’est entraînée à écrire avec sa main droite. Elle se rendit vite compte que c’était un exercice non naturel, beaucoup plus difficile, exigeant de la concentration et donc de l’énergie et que le résultat n’était pas terrible … au début. Avec le temps, cela devint de plus en plus facile, efficace et fluide. Mais dès que son plâtre fut enlevé, elle reprit sa main gauche pour écrire … c’était plus naturel pour elle.
Notre fonctionnement est déterminé par nos préférences personnelles
Ces deux exemples mettent le doigt sur la notion de « préférence » issue de la psychologie de Jung dans son livre « Les types psychologiques ». Elle permet de mieux identifier quelles fonctions (on parlera alors de fonctions cognitives) nous utilisons davantage, plus facilement dans telle ou telle situation, mais surtout le plus souvent, naturellement et spontanément. Ces préférences sont innées, même si avec un effort on peut volontairement utiliser l’autre fonction opposée et non préférée. Nadal nous en donne un bon exemple.
De plus, découvrir quelles fonctions cognitives nous utilisons d’une manière préférentielle, nous permet d’identifier celles que nous utilisons moins et qui sont plus cachées et agissent depuis notre inconscient. Ce qui ouvre la voie à une meilleure connaissance de soi pour être « plus complet », mais aussi à mieux comprendre pourquoi les comportements d’autres personnes face à la même situation peuvent être si différents.
Nos préférences naturelles dans nos perceptions et par nos décisions dévoilent en partie ce que nous sommes au plus profond de nous.
Je t’invite à suivre ton exploration en cliquant sur ce lien : J’utilise 4 fonctions pour percevoir et décider